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Vous souffrez d’allergies ? 

Vous avez le nez bouché, les yeux qui grattent ? 

Des maux de ventre ? 

Des réactions à certains savons et cosmétiques ? 

Qu’elles soient respiratoires, alimentaires ou cutanées, on s’en passerait bien.

 

Dans cet article, je veux vous parler d’une approche manuelle et naturelle qui aide à traiter vos allergies en allant chercher la cause du problème.

Si on agit sur la racine du problème, les symptômes allergiques peuvent s’atténuer.

Le résultat ?

Vous n’êtes plus au service de vos allergies, vous reprenez votre santé en main.

Avec la réflexologie plantaire, nous traitons vos allergies en déclenchant le processus d’autorégulation du corps pour revenir à un état d’équilibre (homéostasie).

 

 

La réflexologie, une approche holistique

 

C’est-à-dire ?

Elle prend la personne dans son ensemble, corps et esprit.

Elle se penche sur la cause plutôt que les symptômes. Ceux-ci sont tout simplement des messages que le corps nous délivre pour nous informer qu’il y a un dysfonctionnement dans le milieu intérieur.

C’est donc une approche différente de la médecine allopathique (occidentale) qui a une approche plus anti-symptomatique.

La médecine allopathique a notamment pour but de supprimer les symptômes : anti-douleurs, anti-inflammatoires…

Cette approche implique une spécialisation des médecins : allergologue, pneumologue, neurologue, gynécologue…

Il y a donc une division du corps.

Il n’y a dons plus de vision d’ensemble du corps.

 

 

Les types d’allergies

 

Il existe trois types d’allergies :

Les allergies respiratoires = atteinte de la muqueuse des bronches

Ex : pollen, poils d’animaux, acariens  →  tout ce qui peut être inhalé dans l’air

Les allergies alimentaires = atteinte de la muqueuse intestinale

Ex : cacahuète, gluten, lactose, noix  →  tout ce qui peut être ingéré

Les allergies cutanées = atteinte de la muqueuse de la peau

Ex : savon, latex, poudre, huile essentielle  →  tout ce qui peut être appliqué sur la peau

 

 

D’où vient l’allergie ?

 

L’allergie provient d’une déficience de notre système immunitaire.

Pour être plus précise, de la première barrière de celui-ci, la défense externe.

Le système immunitaire est notre système de vigilance. C’est notre défense contre les substances étrangères, extérieures, les infections.

La première barrière se trouve dans le milieu extérieur : la peau, les muqueuses (dans les parois respiratoires, digestives, urogénitales), les sécrétions et enzymes (acide chlorhydrique dans l’estomac, la salive…).

Cette première barrière trie les différentes substances afin de séparer ce qui peut entrer dans le milieu intérieur à travers les muqueuses (nutriments, oxygène) et ce qui ne peut pas (antigènes, poussières, grosses molécules qui ne sont pas complètement dégradées).

Si cette première ligne de défense immunitaire est déficiente, les intrus vont passer à travers les muqueuses et vont pénétrer dans le milieu intérieur du corps. A ce stade alors intervient la deuxième ligne de défense immunitaire pour combattre et détruire les intrus. C’est ce qu’il se passe lors d’une réaction allergique.

 

Pourquoi cette barrière est-elle déficiente ?

Deux raisons.

Des muqueuses poreuses, elles deviennent des passoires. Elles laissent alors passer des substances du milieu externe (voies respiratoires, tube digestif, peau) vers le milieu interne alors qu’elles devraient être repoussées. Au niveau du tube digestif, on parle d’hyperperméabilité intestinale.

Une détérioration de notre microbiote intestinal (flore intestinale), de la peau, du nez, du vagin, des poumons, de la bouche…

 

 

L’exemple du rhume des foins

 

Le pollen est un allergène, c’est-à-dire un antigène (substance étrangère pouvant provoquer une réaction immunitaire afin de le détruire). Lorsque l’on respire le pollen, il entre en contact avec nos muqueuses et cellules immunitaires dans le nez.

 

Phase 1 = phase de sensibilisation

Lors du premier contact, le système immunitaire identifie le pollen comme une substance étrangère, donc nocive pour l’organisme.

Notre corps produits des anticorps IgE (immunoglobulines) afin de se préparer en cas de deuxième exposition.

Cette première phase n’implique aucun symptôme allergique externe.

 

Phase 2 = réaction allergique

Lors du deuxième contact et des contacts suivants, les anticorps IgE vont reconnaitre l’allergène et vont l’attraper.

S’ensuit une prolifération de cellules immunitaires et une libération de substances chimiques, notamment l’histamine.

L’histamine est vasodilatatrice : elle augmente le diamètre des vaisseaux sanguins, ce qui provoque l’augmentation de fluides et des cellules immunitaires.

L’histamine est aussi pro-inflammatoire.

La muqueuse nasale va s’épaissir, être engorgée et gonflée, étant donné que les cellules immunitaires sont présentes partout dans le nez.

La muqueuse va également sécréter plus de mucus, qui va s’écouler via les narines et dans la gorge.

Une inflammation trop importante risque de bloquer le canal nasolacrimal et la trompe d’Eustache, provoquant respectivement des larmoiements et une congestion au niveau de l’oreille.

 

En résumé, voici les symptômes dus à l’histamine :

  • Gonflement, congestion nasale
  • Rougeurs
  • Démangeaisons au niveau des yeux, du nez, du palais et de la gorge
  • Yeux larmoyants
  • Oreilles congestionnées
  • Ecoulement nasal et au niveau de la gorge
  • Eternuements (dus à l’irritation des nerfs dans le nez)
  • Respiration difficile

Une libération trop importante d’histamine peut provoquer un choc anaphylactique et avoir des conséquences mortelles.

 

 

Causes de la porosité des muqueuses et de la détérioration du microbiote

 

Trop d’hygiène. Nous vivons dans un monde de plus en plus aseptisé, on a moins d’infection, le système immunitaire travaille moins et s’affaiblit.

Un enfant exposé à un environnement rural a moins de risque de développer une allergie ou de l’asthme. La vie bactérienne y est plus importante, ce qui permet à l’enfant de construire sa flore intestinale et son auto-immunité.

Des études ont été réalisées montrant un microbiote plus robuste chez des personnes vivant dans des zones rurales du Venezuela ou du Malawi par rapport à des personnes aux Etats-Unis.

 

Accouchement par césarienne et absence de lait maternel. Si nous naissons par voie naturelle, nous passons par la flore vaginale (et à côté de la flore anale) de notre mère et si nous sommes nourris au sein, nous recevons ses microbes. Ceci permet le bon développement de notre microbiote.

 

Pollution atmosphérique – particules de diesel – réchauffement climatique

 

Fumée de cigarette – alcool

 

Pesticides – insecticides

 

Perturbation du rythme circadien : décalage horaire, travail en pauses

 

Antibiotiques. Selon des études, rien qu’une seule prise d’antibiotiques peut altérer le microbiote avec des séquelles parfois irréversibles.

 

IPP : médicaments diminuant l’acidité de l’estomac, première défense pour détruire les mauvaises bactéries ingurgitées. Celles-ci atteignent alors notre intestin et dégradent la paroi intestinale.

 

Stress via les voies hormonales et nerveuses de l’axe intestin-cerveau. Le nerf vague relie le cerveau à notre deuxième cerveau, l’intestin. Le stress impacte le microbiote, ce qui peut provoquer des changements au niveau de l’humeur, du cerveau.

Des études montrent notamment un rôle du microbiote dans les maladies neuropsychiatriques comme l’autisme, la dépression, la schizophrénie…

Le stress diminue l’activité du système immunitaire d’une autre manière.

Je vous donne un exemple simple.

Vous traversez le passage piétons et une voiture arrive et ne vous voit pas.

Le réflexe ?

Déguerpir pour ne pas vous faire écraser. Votre corps est en stress, ce qui est positif, car cela vous permet de vous sauver la vie.

Pour pouvoir déguerpir, votre corps met en pause les activités du système immunitaire et de la digestion pour concentrer toute votre énergie sur la fuite. Ce mécanisme est tout à fait normal et indispensable.

Cependant, des périodes de stress répétées ou un stress chronique mettent en pause le système immunitaire à plus long terme, ce qui aura pour conséquence de l’affaiblir.

 

Notre alimentation trop sucrée, faible en fibres et riches en produits transformés

 

Polluants alimentaires : plastique, aluminium, plomb…

 

Cosmétiques antiseptiques, antibactériens, agressifs pour la muqueuse de la peau

 

La zonuline. C’est une protéine fabriquée par les cellules épithéliales de nos muqueuses qui augmente la perméabilité de ces dernières.

Elle est très importante chez le nourrisson, car elle lui permet d’absorber les anticorps de sa maman via le lait maternel et donc de développer son auto-immunité.

Cependant, si son taux reste à un niveau élevé par la suite, les muqueuses restent poreuses, augmentant le risque d’allergie ou autre maladie.

Facteurs pouvant provoquer l’augmentation de la zonuline :

  • gliadine et lectine, présentes particulièrement dans le blé moderne
  • pratique trop intense d’un sport, comme un marathon. C’est pour cela que certains coureurs ont de la diarrhée ou des vomissements.
  • Le stress chronique via la sécrétion d’hormones de stress

 

 

Le symptôme est notre ami !

 

En réflexologie plantaire, nous considérons le symptôme comme un message.

L’allergie est un signal que le corps nous envoie pour nous informer qu’il y a un déséquilibre, le système immunitaire est déficient.

En travaillant sur le système immunitaire, nous réduisons les dysfonctionnements intérieurs.

Le message a de moins en moins de raison d’être là, donc les symptômes allergiques diminuent naturellement.

 

Lorsque que nous prenons des antihistaminiques ou nous évitons l’allergène, nous supprimons simplement le message, sans le lire !

Imaginez un enfant qui pleure parce qu’il a le bras cassé.

Le signal, ce sont ses cris et ses pleurs pour dire qu’il a mal, mais c’est agaçant.

Alors vous le bâillonnez pour retrouver le calme.

Vous avez supprimé le message, mais vous n’avez pas compris que l’enfant a le bras cassé et qu’il souffre toujours.

 

Le message est clair : nous ne soignons pas nos allergies en supprimant le symptôme ou en évitant l’allergène.

Au contraire, en mettant sous silence le signal, le corps risque de nous envoyer d’autres messages (pour que nous comprenions enfin) en nous rendant allergiques à d’autres substances.

Il est évident qu’en cas de crise allergique, il y a urgence et des médicaments seront nécessaires pour éviter des conséquences graves. Mais il est important de faire un travail de fond après la crise (idéalement avant d’arriver en état de crise) en s’occupant de notre système immunitaire.

 

 

Prenez soin de vos muqueuses et votre microbiote

 

Leur bonne santé est indispensable pour une bonne santé générale. Leur atteinte engendre des allergies et d’autres maladies comme citées plus haut.

D’ailleurs, selon la pratique ayurvédique, les maladies ne peuvent être guéries tant que les intestins ne sont pas en bonne santé. 

Par la réflexologie plantaire, je vous propose d’être co-responsable de votre santé et de renforcer votre système immunitaire.

En faisant de la réflexologie plantaire, vous donnez les outils à votre corps pour revenir à un état d’équilibre à tout point de vue. Et par la même occasion, vous vous offrez un moment de détente ! Alors foncez, attrapez votre téléphone et contactez-moi.